Comment freiner la perte de cheveux chez l’adulte ?

Si la perte de cheveux fait naturellement partie du cycle capillaire (nous perdons environ 50 à 100 cheveux par jour !), une chute excessive peut être le signe d’un problème sous-jacent, ce qu’on appelle l’alopécie. Dès lors, plusieurs types d’alopécie se distinguent, chacun avec ses propres causes et caractéristiques.

• L’alopécie androgénique : la forme la plus courante de chute de cheveux, souvent héréditaire, qui touche principalement les hommes (calvitie) mais aussi les femmes¹.
• L’hirsutisme : souvent lié à une hyperandrogénie ou au syndrôme des ovaires polykystiques (SOPK), ce phénomène entraîne la pousse de poils sur le visage (au niveau des zones androgéno-dépendantes) chez la femme. Il s’accompagne parfois d’une alopécie androgénique.
• L’alopécie diffuse : une chute de cheveux généralisée causée par le stress, une maladie ou des carences alimentaires.
• L’alopécie cicatricielle : une forme rare où les follicules pileux sont détruits par une inflammation ou une infection du cuir chevelu, ce qui entraîne une perte permanente de cheveux².
• L’alopécie areata : une condition auto-immune qui provoque une perte de cheveux par plaques³.
• La trichotillomanie : cette pathologie pousse les individus qui en sont atteints à s’arracher les cheveux. Parfois observée chez l’enfant, la repousse est fréquente, mais si ce phénomène persiste sur plusieurs années, il peut entraîner une perte de cheveux permanente.
• L’alopécie sénescente : cette pathologie peut se déclarer chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Ici, la perte de cheveux est progressive et liée à un raccourcissement de la phase anagène (phase de croissance des cheveux) qui perturbe le rapport anagène/télogène habituellement suivi.

Bien que moins fréquentes que chez les hommes, il existe plusieurs causes expliquant la chute de cheveux chez les femmes. Si vous êtes concernée, en voici les principales pour vous aider à identifier son origine exacte.

Les bouleversements hormonaux

L'activité hormonale joue un rôle dans la chute des cheveux chez la femme. Après la grossesse, pendant la période du post partum, ou pendant la prise de certaines pilules contraceptives, il n'est pas rare de constater une perte de cheveux accrue⁴.

Ménopause et chute de cheveux sont souvent liées en raison des nombreuses fluctuations hormonales traversées par la femme durant cette période. En effet, la diminution des hormones féminines (œstrogènes) provoque parfois un affinement des cheveux qui, plus faibles, vont tomber plus facilement et repousser moins rapidement.

Le stress

Un choc émotionnel ou physique déclenche parfois une chute de cheveux temporaire mais significative. Si le stress est trop intense, il va stimuler les follicules pileux en phase de repos et entraîner une chute massive de cheveux quelques mois après l’événement déclencheur⁵.

Les carences alimentaires

Une alimentation déséquilibrée, pauvre en nutriments essentiels comme les vitamines ou les minéraux, peut affaiblir les cheveux et provoquer leur chute⁶. Certains régimes trop restrictifs peuvent d’ailleurs être responsables de chutes de cheveux diffuses.

Certaines conditions médicales

Les infections du cuir chevelu, comme la teigne, ainsi que d’autres conditions inflammatoires comme le psoriasis ou la dermatite séborrhéique, peuvent entraîner une chute de cheveux en raison d’un cuir chevelu très irrité. Au-delà, des maladies chroniques comme le diabète sont aussi considérés comme des facteurs favorisant la perte de cheveux⁷.

Les coiffures et soins capillaires

Les coiffures trop serrées, les colorations et les fers à lisser ont tendance à endommager les follicules pileux, parfois au point de favoriser la perte de cheveux. Si vous utilisez des soins capillaires non adaptés à vos cheveux, cela peut aussi jouer un rôle important dans le déclenchement de ce phénomène !

Les hommes sont principalement affectés par l’alopécie androgénique, plus connue sous le nom de calvitie, qui s’avère être principalement héréditaire et liée à des troubles hormonaux1. Mais à l’instar des femmes, plusieurs autres causes peuvent expliquer la perte de cheveux chez l’homme :

• un événement stressant (qui peut, entre autres, aggraver l’alopécie androgénique en augmentant la production de certaines hormones) ;
• une alimentation déséquilibrée ;
• une condition médicale particulière, voire certains traitements liés pouvant favoriser la chute de cheveux (par exemple, la chimiothérapie dans le cadre d’un cancer) ;
• une mauvaise routine capillaire, trop agressive et qui fragilise les racines.

Selon s’il s’agit d’une grosse chute de cheveux ou non, la solution idéale ne sera pas la même. C’est pourquoi nous en avons réuni plusieurs pour vous aider à trouver celle qui correspond le mieux à vos besoins. Et bien sûr, rien ne vaut la consultation d’un professionnel de santé pour qu’il puisse vous conseiller avec précision!

Utiliser un soin anti-chute

Si les chutes de cheveux se multiplient, le premier réflexe à avoir est d’intégrer un soin anti-chute à votre routine capillaire. Formulé à base de niacinamide et d’aminexil, le Shampoing DERCOS Énergisant Anti-Chute stimule la fibre capillaire, quel que soit le type de cheveux, pour limiter les chutes et redonner du volume. Appliquez-le à chaque lavage pour retrouver des cheveux plus forts et plus brillants que jamais!

Vous pouvez également effectuer une cure anti-chute de cheveux avec notre cure DERCOS Aminexil Clinical 5 pour homme et DERCOS Aminexil Clinical 5 pour femme. Disponible sous la forme de 21 ampoules (une par jour pendant 3 semaines), il agit sur les 5 principaux facteurs responsables de la perte de cheveux afin de réduire ce phénomène et renforcer la fibre capillaire.

Adopter la bonne alimentation

Lutter contre la chute de cheveux passe aussi dans l’assiette ! Au menu : un maximum d'oméga-3, de fer, de vitamines et de minéraux pour à la fois être en forme et améliorer la croissance des cheveux6 ! Pour cela, les poissons gras (thon, saumon, sardines…), les légumes verts, les noix et les fruits sont vos meilleurs alliés⁸.

Vous pouvez aussi envisager des compléments alimentaires qui intègrent ces nutriments pour renforcer les cheveux et prévenir leur chute, surtout si leur cause provient de carences alimentaires!

Se tourner vers une thérapie spécifique

Pour les cas d’alopécie avancée, les soins anti-chute et les vitamines ne suffisent pas à y mettre un stop. Sous les recommandations d’un professionnel de santé, vous pouvez donc opter pour une technique plus poussée comme la greffe de cheveux. Cette solution permanente consiste à transplanter des follicules pileux sains d’une zone donneuse vers les zones dégarnies. Sans cesse améliorée au fil des années, elle offre désormais des résultats qui s’approchent au maximum d’une pousse naturelle.

Sinon, il est aussi possible de se tourner vers un traitement PRP (plasma riche en plaquettes), une méthode où du plasma (issu du sang du patient) est injecté dans le cuir chevelu. Cette thérapie vise à stimuler la régénération des follicules pileux pour ralentir, voire inverser la chute des cheveux.

Si vous êtes génétiquement prédisposé, ou si vous avez déjà constaté de premiers signes, vous souhaitez sûrement anticiper au maximum la chute de cheveux. Et vous avez raison, car la prévention est clé ! Voici donc quelques conseils pour préserver la densité et la santé de vos cheveux.

• Adoptez une alimentation équilibrée. Même si la perte de cheveux n’est pas (encore) au rendez-vous, essayez malgré tout d’inclure au maximum des minéraux, des vitamines, du zinc, du fer, des oméga-3… Bref, tout ce dont vos cheveux ont besoin pour avoir une bonne pousse.
• Réduisez le stress. Les personnes sujettes au stress chronique ont plus de chance d’être confrontées à la perte de cheveux. Pensez donc à pratiquer des activités relaxantes comme le yoga, la méditation, la respiration profonde ou le sport (même de la marche suffit !) pour réduire cette sensation. Avoir un bon sommeil, avec des nuits complètes, est aussi très important pour la régénération des cellules et des follicules pileux.
• Prenez soin de vos cheveux. Au moment du lavage, choisissez toujours un shampoing doux et sans sulfate pour ne pas agresser le cuir chevelu. Pensez aussi à vous masser régulièrement le crâne pour stimuler la circulation sanguine et préserver un bon cycle capillaire !
• Protégez vos cheveux lors des sorties. Les rayons UV, la pollution et les variations de température sont autant d’agressions extérieures qui abîment la peau… mais aussi les cheveux ! Selon vos envies, portez un chapeau, une casquette ou appliquez un spray protecteur sur vos cheveux lorsque vous êtes à l’extérieur.
• Surveillez vos changements hormonaux. Surtout si vous êtes une femme, faites-vous accompagner par un médecin pour mieux gérer les changements hormonaux traversés pendant la grossesse ou la ménopause. Il en va de même si vous souhaitez modifier votre moyen de contraception.

Malgré sa complexité, la chute de cheveux (sauf cas extrême) n’est pas sans solution : bien au contraire ! Que vous soyez un homme ou une femme, c’est en comprenant les origines de ce phénomène que vous trouverez les bonnes mesures pour la ralentir, voire la contrer. Et bien sûr, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un médecin pour obtenir encore plus de conseils sur le sujet!

Sources

¹Asfour, Leila, William Cranwell, et Rodney Sinclair. « Male Androgenetic Alopecia ». In Endotext, édité par Kenneth R. Feingold, Bradley Anawalt, Marc R. Blackman, Alison Boyce, George Chrousos, Emiliano Corpas, Wouter W. de Herder, et al. South Dartmouth (MA): MDText.com, Inc., 2000. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK278957/. 
²Al Aboud, Ahmad M., Hasnain A. Syed, et Patrick M. Zito. « Alopecia ». In StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing, 2024. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK538178/.
³Branch, NIAMS Science Communications and Outreach. « Alopecia Areata ». National Institute of Arthritis and Musculoskeletal and Skin Diseases. NIAMS, 4 avril 2017. https://www.niams.nih.gov/health-topics/alopecia-areata.
⁴Thom, Erling. « Pregnancy and the Hair Growth Cycle: Anagen Induction against Hair Growth Disruption Using Nourkrin® with Marilex® , a Proteoglycan Replacement Therapy ». Journal of Cosmetic Dermatology 16, no 3 (septembre 2017): 421‑27. https://doi.org/10.1111/jocd.12286.
⁵Alanazi, Abdulaziz S., Waleed A. Alsalhi, Waleed K. Alghuyaythat, Abdulrahman N. Almutairi, Mohanned A. Almazrou, Jehad A. Alabdulminaim, et Elsadig Y. Mohamed. « Stress-Related Hair Loss Among the General Population in Al Majma’ah, Saudi Arabia: A Cross-Sectional Study ». Cureus 15, no 10 (octobre 2023). https://doi.org/10.7759/cureus.46517.
⁶Rajput, Rajendrasingh J. « Influence of Nutrition, Food Supplements and Lifestyle in Hair Disorders ». Indian Dermatology Online Journal 13, no 6 (21 octobre 2022): 721‑24. https://doi.org/10.4103/idoj.idoj_175_22.
⁷Coogan, Patricia F., Traci N. Bethea, Yvette C. Cozier, Kimberly A. Bertrand, Julie R. Palmer, Lynn Rosenberg, et Yolanda Lenzy. « Association of type 2 diabetes with central-scalp hair loss in a large cohort study of African American women ». International Journal of Women’s Dermatology 5, no 4 (6 juin 2019): 261‑66. https://doi.org/10.1016/j.ijwd.2019.05.010.
⁸Wall, Rebecca, R. Paul Ross, Gerald F. Fitzgerald, et Catherine Stanton. « Fatty Acids from Fish: The Anti-Inflammatory Potential of Long-Chain Omega-3 Fatty Acids ». Nutrition Reviews 68, no 5 (mai 2010): 280‑89. https://doi.org/10.1111/j.1753-4887.2010.00287.x.