Hyperpigmentation : d’où vient-elle et comment l’atténuer ?

Vous remarquez des taches foncées qui détonnent avec le reste de la peau ? Pas de doute : il s’agit d’une hyperpigmentation. Parfaitement bénin, ce phénomène peut néanmoins être source d’inconfort. Suivez notre guide pour mieux le comprendre et l’atténuer.

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Author : Mathilde

Quelles sont les causes de l’hyperpigmentation ?

L’hyperpigmentation est le résultat d’un déséquilibre dans la production de mélanine, ce pigment qui colore votre peau, vos cheveux et vos yeux. Fabriquée par les mélanocytes, des cellules situées dans l’épiderme, la mélanine a pour principal objectif de mieux vous protéger contre les rayons UV. Mais lorsque les mélanocytes sont trop stimulés, ils produisent un excès de mélanine qui s’accumule localement : c’est là que les taches brunes apparaissent1. Les causes de ce phénomène sont multiples.


  • L’exposition au soleil : il s’agit de la principale responsable de vos taches pigmentaires. À force d’y être confrontée chaque jour, la peau finit par être agressée et à ne plus s’en protéger correctement. En réaction, les mélanocytes accélèrent leur production de mélanine sur les zones les plus exposées aux rayons UV. Une exposition prolongée, sans protection solaire adéquate, favorise d’autant plus l’hyperpigmentation.
  • Les bouleversements hormonaux : pendant la grossesse et la ménopause, ou lors de la prise de contraceptifs oraux, le déséquilibre hormonal peut provoquer une apparition de taches brunes.
  • L’inflammation cutanée : les lésions post-acnéiques, l’eczéma, les piqûres d’insectes ou une blessure traumatique peuvent entraîner une forme d’hyperpigmentation.
  • Le vieillissement cutané : avec le temps, la peau devient plus fine et fragile, et donc plus sensible aux rayons du soleil. C’est pourquoi les peaux matures sont d’autant plus confrontées aux taches pigmentaires.
  • Certains médicaments ou produits cosmétiques : les ingrédients photosensibilisants ou irritants peuvent entraîner une surproduction de mélanine. La prise d’amiodarone, un médicament antiarythmique, peut aussi provoquer de l’hyperpigmentation chez certaines personnes2.

Chaque cause donne lieu à un type spécifique d’hyperpigmentation et nécessite donc une prise en charge adaptée.

Comment reconnaître les signes de l’hyperpigmentation ?

L’hyperpigmentation se remarque par des zones localisées plus foncées que le reste de la peau, allant du brun clair au brun foncé. Selon la profondeur des taches, il est aussi possible qu’elles soient grises ou bleues. Parmi les principales formes d’hyperpigmentation se trouvent :


  • les taches solaires ou lentigos solaires, qui comme leur nom l’indique, apparaissent en raison de l’exposition solaire et sont principalement liées au photovieillissement ;
  • le mélasma ou masque de grossesse, qui touche principalement les femmes (mais aussi les hommes3 !) à la suite d’un bouleversement hormonal et prend la forme de taches diffuses sur les joues, le front, le nez et la lèvre supérieure, à la manière d’un masque4 ;
  • l’hyperpigmentation post-inflammatoire (HPI), qui survient à la suite d’un traumatisme cutané (boutons d’acné, brûlure, égratignure, piqûres…) et peut concerner toutes les carnations, avec une prédominance chez les peaux foncées5.

L’apparence des taches et leur localisation permet d’en identifier l’origine exacte. Seul un professionnel de santé ou un dermatologue peut déterminer la profondeur de l’hyperpigmentation, et ainsi vous proposer la meilleure façon de diminuer l’aspect des taches.

Comment lutter efficacement contre l’hyperpigmentation ?

Ces taches pigmentaires vous gênent au quotidien ? Vous vous demandez s’il existe un moyen de les rendre moins visibles ? Eh bien oui, et il y en a même plusieurs ! Souvent complémentaires, plusieurs approches peuvent vous aider à lutter contre une pigmentation inégale.


En intégrant des soins anti-taches dans sa routine


Pour réussir à atténuer une hyperpigmentation localisée, les soins anti-taches sont votre première ligne d’action ! Lesquels utiliser ? Tout dépend non seulement de votre type de peau, mais aussi de l’origine exacte de vos taches brunes.


Par exemple, si elles proviennent principalement des variations hormonales associées à la ménopause, appliquer un sérum visage ménopause est vivement conseillé. Sur une peau propre, il pourra non seulement aider à estomper l’apparence des taches brunes, mais aussi prévenir l’apparition de nouvelles taches. En prime, il vous aidera à mieux lutter contre les autres signes de l’âge, comme les rides et la perte de fermeté.


Autrement, vous pouvez vous tourner vers notre sérum anti-taches LIFTACTIV B3 qui agit à la fois contre les taches et les rides. Formulé avec un complexe d’actifs anti-taches, notamment de la niacinamide (vitamine B3) et de l’acide glycolique, ce soin hautement concentré vise à combattre les taches de vieillesse, unifier le teint et lisser les traits du visage. Résultat : un teint éclatant et une peau lisse, uniforme et plus douce au toucher.


Le soir, intégrez notre crème de nuit LIFTACTIV B3 anti-taches pour accompagner la peau dans sa régénération nocturne. Au cœur de sa formule, du rétinol pur qui stimule le renouvellement cellulaire et favorise l’élimination des cellules de peau pigmentées à la surface. À ses côtés s’ajoutent de la niacinamide, des peptides anti-rides, du resvératrol antioxydant et de l’acide hyaluronique repulpant pour vous proposer un soin anti-âge complet.


En dehors de la niacinamide, du rétinol et de l’acide glycolique, vous pouvez compter sur d’autres principes actifs très réputés contre l’hyperpigmentation afin de compléter votre routine de soins :

  • la vitamine C, dont l’action antioxydante se mêle à des bienfaits anti-taches grâce à sa capacité à inhiber la tyrosinase (une enzyme impliquée dans la production de mélanine)6 ;
  • l’acide kojique, également capable d’inhiber la tyrosinase ;
  • l’acide azélaïque, surtout reconnu pour ses effets sur l’HPI (surtout chez les peaux à tendance acnéique).

En suivant des traitements médicamenteux


Dans certains cas, votre dermatologue peut vous prescrire des solutions ciblées qui requièrent une ordonnance. Celles-ci sont principalement recommandées en cas de mélasma sévère ou d’une hyperpigmentation résistante, pour lesquels les soins de la peau ne suffisent plus.


Les crèmes dépigmentantes à base d’hydroquinone, de trétinoïne ou de fluocinolone sont alors conseillées par les professionnels de santé, mais doivent être strictement encadrées en raison de leur potentiel irritant. Il existe également des traitements médicamenteux oraux, comme l’acide tranexamique, pour inhiber la production de mélanine au niveau cellulaire.


Toutes ces solutions nécessitent un suivi médical pour prévenir les effets secondaires et adapter leur utilisation selon l’évolution de l’hyperpigmentation.


En se tournant vers des procédures dermatologiques


Pour les taches pigmentaires profondément installées, des procédures en cabinet dermatologique sont parfois envisagées. Celles-ci incluent :


  • les peelings chimiques (à base d’acide salicylique, glycolique, trichloracétique…) pour booster le renouvellement cellulaire en éliminant les couches superficielles de l’épiderme ;
  • les lasers pigmentaires pour cibler les amas de mélanine sans endommager les tissus environnants ;
  • la lumière pulsée (IPL) pour atténuer les irrégularités pigmentaires en chauffant la mélanine ;
  • la microdermabrasion pour réaliser une exfoliation mécanique et lisser le grain de peau, tout en se débarrassant des cellules pigmentées.

Bien sûr, toutes ces procédures doivent être discutées en amont avec un professionnel de santé pour s’assurer qu’elles correspondent bien à vos besoins et à votre peau.

Comment prévenir l’hyperpigmentation ?

Pour éviter l’apparition des taches brunes (ou qu’elles s’accentuent davantage), il est possible de les prévenir grâce à plusieurs bonnes pratiques ! La principale habitude à adopter : appliquer une photoprotection quotidienne, car les rayons UV sont à l’origine de la majorité des troubles pigmentaires. Même en hiver ou par temps couvert, n’hésitez pas à appliquer une crème solaire SPF 50 et large spectre (soit anti-UVA et UVB) pour mieux protéger la peau des rayons du soleil.


Associez cette pratique à une bonne routine de soins, qui intègre des produits adaptés à votre type de peau, non irritants et non-comédogènes, pour éviter les inflammations cutanées. Pensez également à intégrer des actifs antioxydants (vitamine C, vitamine E, resvératrol…) pour limiter les effets du stress oxydatif sur la peau. Et si vous avez des imperfections ou des blessures, évitez de trop les manipuler pour prévenir l’hyperpigmentation post-inflammatoire.


Selon son ampleur, l’hyperpigmentation peut parfois impressionner, mais il existe toujours des solutions pour y faire face ! Des soins de la peau aux procédures conseillées par un dermatologue, vous pourrez progressivement retrouver un teint homogène et éclatant : le tout est de savoir faire preuve de patience et de régularité.



Sources


1 Nieuweboer-Krobotova, L. « Hyperpigmentation: Types, Diagnostics and Targeted Treatment Options ». Journal of the European Academy of Dermatology and Venereology 27, no s1 (2013): 2‑4. https://doi.org/10.1111/jdv.12048.

2 Alinovi, A., C. Reverberi, M. Melissari, et M. Gabrielli. « Cutaneous Hyperpigmentation Induced by Amiodarone Hydrochloride ». Journal of the American Academy of Dermatology 12, no 3 (mars 1985): 563‑66. https://doi.org/10.1016/s0190-9622(85)70079-5.

3 Sarkar, Rashmi, Pallavi Ailawadi, et Shilpa Garg. « Melasma in Men ». The Journal of Clinical and Aesthetic Dermatology 11, no 2 (février 2018): 53‑59.

4 Basit, Hajira, Kiran V. Godse, et Ahmad M. Al Aboud. « Melasma ». In StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing, 2024. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK459271/.

5 Markiewicz, Ewa, Nevena Karaman-Jurukovska, Thomas Mammone, et Olusola C Idowu. « Post-Inflammatory Hyperpigmentation in Dark Skin: Molecular Mechanism and Skincare Implications ». Clinical, Cosmetic and Investigational Dermatology 15 (25 novembre 2022): 2555‑65. https://doi.org/10.2147/CCID.S385162.

6 Al-Niaimi, Firas, et Nicole Yi Zhen Chiang. « Topical Vitamin C and the Skin: Mechanisms of Action and Clinical Applications ». The Journal of Clinical and Aesthetic Dermatology 10, no 7 (juillet 2017): 14‑17.

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