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Cédrine Meier, maman globe-trotteuse

Cédrine Meier, maman globe-trotteuse
37 ans

Partir faire le tour du monde en famille, voilà le projet de cette maman globe-trotteuse. A J-1 du départ, Cédrine se confie sur cette grande et belle aventure qui l'attend.

Pouvez-vous nous présenter votre petite famille ?


Étant la seule fille dans ma tribu de 4 mâles, je me présente en premier. Privilège ! Je m’appelle Cédrine, j’ai 37 ans. Je suis journaliste de formation mais suis une entrepreneuse dans l’âme. Mon dernier projet en date (hormis ce tour du monde) : Nanny Chérie, une appli de babysitting qui fonctionne comme Über. Mon mari, Cédrick, est moitié expert-comptable, moitié aventurier. Il voyage beaucoup, à la rude, et sait toujours nous sortir des galères. Mes 3 kids ont 3, 6 et 10 ans. 3 frères experts en bêtises qui se font un plaisir de sécher l’école pendant 1 an !

Vous allez partir faire le tour du monde avec votre famille, qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette belle aventure ?


L’idée de faire un tour du monde a toujours été présente. Nous avons toujours beaucoup voyagé avec nos enfants. Noah avait 3 mois quand nous sommes partis à Bali. L’envie de découvrir d’autres cultures, d’ouvrir l’esprit de nos enfants, de leur prouver qu’il existe d’autres manières de vivre que la nôtre, de comprendre la différence entre le superflu et l’essentiel : c’est ça la force des voyages !  Les attentats de Charlie puis du Bataclan ont été un déclencheur : il était urgent de profiter de la vie. J’ai donné ma démission dans la foulée et booké nos billets d’avion.

Quel sera votre parcours ?


D’abord les USA, avec New York et la Californie. Puis nous nous envolons fin août pour le Mexique où des amis nous accueillent, le temps de trouver un van à acheter. Objectif : descendre toute l’Amérique centrale jusqu’en Equateur, "on the road" (Belize, Guatemala, Honduras, Costa Rica, Panama, Colombie). Ensuite, les Galapagos, l’île de Pâques et la Polynésie fin décembre. Deuxième partie du voyage à partir de février jusqu’en juillet avec la Nouvelle-Zélande, le Japon, puis l’Asie du Sud-Est (Vietnam, Cambodge, Laos, Philippines) et enfin le Sri-Lanka, juste avant notre retour.

Qu’attendez-vous de cette expérience ?


De changer de mode de vie. Souffler, ralentir, prendre le temps d’être avec nos enfants sans speeder, crier, batailler, sans les mettre devant un écran pour être tranquille. Leur montrer que d’autres gens sont heureux en vivant différemment de nous. Nous allons essayer de les scolariser en Amérique latine pour qu’ils côtoient les habitants, s’immergent dans la culture locale. Et de notre côté, nous resterons connectés pour nos entreprises respectives, mais en prenant du recul, en prenant le temps de bien faire les choses.

À J-1 de cette aventure comment vous sentez-vous ?


Très angoissée ! Quitter sa famille, ses amis, ses projets, ses repères n’est pas chose facile, surtout avec des enfants. Il faut accepter de ne plus tout maîtriser, de lâcher prise. Je n’ai pas trop l’habitude, alors même que mon appli de babysitting sort enfin après un an de travail ! Des personnes en or se chargent de ce bébé pendant mon absence et même si c’est un peu frustrant pour moi,  c’est tout l’intérêt de l’expérience : sortir de sa zone de confort, repousser ses limites. Et ma copine « tour du mondiste » m’a promis que les réticences s’envolaient dès qu’on posait le pied dans l’avion. Je compte dessus !

Comment avez-vous préparé vos enfants ?


Nous en parlons avec eux depuis le début. Ils se font une joie de passer 1 an en famille, surtout les deux petits. Leur école* s’est aussi beaucoup investie dans le projet : ça aide ! Leurs professeurs ont préparé avec eux le programme de l’année prochaine. Noah doit tenir un journal de bord. Liam un blog pour ses cours de français. Ils savent aussi que nous allons lâcher notre confort habituel pour une vie plus roots, plus simple, plus concentrée sur l'essentiel. On est allé acheter ensemble les sacs de couchages, les sacs à dos. Cela doit leur faire l’année, ils en sont responsables et doivent en prendre soin. Ils savent aussi que nous n’achèterons rien que nous ne pouvons porter et que nous allons devoir goûter à des plats différents des nôtres. Très différents parfois… Cela les fait rire. On verra bien en vrai !
*Montessori WiSchool Paris

Des astuces à donner aux mamans qui veulent voyager à l’étranger avec leurs enfants ?


Je pense qu’il faut faire ce qui vous ressemble. Si vous n’avez jamais été au-delà de la Belgique avant d’avoir des enfants et que vous voulez faire la Guinée avec un bébé, cela risque d’être compliqué. Commencez par partir dans un pays où vous avez vos repères. Et dans tous les cas, suivez votre instinct de parent. Vous connaissez mieux que quiconque vos enfants : vous savez leur fragilité (moi, par exemple, ce sont les oreilles : les otites à force de plonger). Prenez toujours vos médicaments fétiches. Ensuite, ayez toujours de l’eau sur vous : c’est essentiel surtout avec des petits. Pensez aussi à la moustiquaire (avec quelques punaises pour l’accrocher partout) : cela prend peu de place dans la valise, est très léger, et sauvera vos nuits ! Et sachez qu’en voyageant avec des enfants, vous serez naturellement aidés par la population, c’est magique ! Enfin, je conseille toujours la lecture du livre pratique de Marie Perarnau « Voyager avec ses enfants » : elle y donne d’excellents conseils pour les parents-baroudeurs en herbe…

Côté beauté, qu’avez-vous dans votre vanity de globe trotteuse ?


Côté beauté, je pars avec le strict minimum : un crayon noir pour les yeux sensibles, mon basique. C’est surtout les produits d’hygiène qui vont avoir leur place dans la trousse. Mon monoï solide, facile à transporter, hydratant et qui sent bon les vacances pour le soir après la douche. Une huile solaire indice 50 : les enfants adorent la galénique. C’est facile, agréable et rapide à appliquer, tout en protégeant efficacement. Une crème cuivre et zinc : parfaite pour hydrater les peaux sèches ou abîmées et empêcher les petits bobos de s’infecter. Un maxi tube de crème réparatrice pour toute la famille.

Au quotidien, qu'est-ce qui vous rend plus forte ?


Les petits actes de tolérance égrainés ça et là. Ces petits soleils de bienveillance nous prouvent que d’autres manières d’appréhender ce monde sont possibles (et fonctionnent). Et ça, ça me donne la « PowerPatate ». Mon côté optimiste, sans doute !

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