Pourquoi perdre ses cheveux en automne est normal ?
Vous avez remarqué que vous perdez plus de cheveux entre fin août et fin novembre ? Même s’il est normal de perdre entre 50 à 100 cheveux par jour1, la chute des cheveux peut s’accentuer à certains moments de vie ou de l’année en fonction de différents facteurs qui ont un impact sur leur cycle de vie.
Chute de cheveux saisonnière : un phénomène fréquent
Soleil, chlore, sel : les vacances font du bien à notre moral, mais beaucoup moins à notre peau et à nos cheveux. En effet, l’ensemble de ces éléments sont autant de facteurs aggravants qui peuvent favoriser la prolifération des radicaux libres, abîmer les fibres capillaires et contribuer à une perte de cheveux anormale à la fin de la période estivale. De plus, avec l’arrivée de l’automne et des jours plus frais, les changements de température et la présence d’humidité peuvent rendre les cheveux plus secs et cassants2.
Enfin, la rentrée s’accompagne parfois d’une hausse du stress qui peut favoriser un effluvium télogène, une affection cutanée qui se traduit par une chute de cheveux excessive, mais temporaire, quelques semaines après l’événement déclencheur3. Si vous souffrez de stress chronique, il est important de vous accorder du temps pour votre bien-être et de vous tourner vers des activités pour vous aider à vous relaxer comme la méditation, le yoga, la lecture ou encore la randonnée.
Automne et printemps : deux périodes propices à la chute des cheveux
Le cycle capillaire se déroule en trois phases :
- la phase anagène (phase de croissance des cheveux de deux à cinq ans) ;
- la phase catagène (phase de repos de deux à trois semaines) ;
- la phase télogène (phase de chute de deux à trois mois).
Bien sûr, tous vos cheveux ne poussent pas en même temps ! Les différentes phases du cycle de vie du cheveu sont alternées : en temps normal, environ 85 % des follicules sont en phase anagène et 15 % sont en phase télogène4.
Cependant, le cycle normal des cheveux peut être altéré par de nombreux éléments liés aux agressions extérieures (un phénomène aussi appelé exposome), dont le changement de saison.
En effet, l’arrivée de l’automne s’accompagne d’une baisse de la lumière naturelle, un facteur qui influence la production de mélatonine. Lorsque cette lumière naturelle diminue de manière trop importante, certains cheveux peuvent entrer prématurément en phase télogène et chuter.
Plusieurs études5 6 ont ainsi confirmé qu’il existait bien une chute saisonnière des cheveux en automne : en moyenne, nous perdons deux fois plus de cheveux en septembre qu’en temps normal. La perte de cheveux saisonnière se produit aussi au printemps, mais ses effets sont en général moins importants et visibles.