L’alopécie est une perte de cheveux anormale chez la femme qui peut prendre différentes formes en fonction de ses origines.
L’alopécie post-partum
L’alopécie post-partum se manifeste sous la forme d’une chute ponctuelle de cheveux dans les mois qui suivent la grossesse. En effet, après une grossesse, il n’est pas rare de constater une perte de cheveux importante chez la femme, mais la plupart du temps, elle est temporaire et sans danger.
Durant la grossesse, de nombreuses femmes enceintes constatent que leurs cheveux poussent mieux. Ils sont plus beaux, plus brillants et ne tombent presque plus. Il s’agit d’un phénomène naturel causé par l’augmentation des hormones féminines (les œstrogènes) dans l’organisme, qui prolonge la phase de croissance capillaire (phase anagène).
Après l’accouchement, le niveau d’œstrogènes chute brutalement. Les cheveux qui ont bénéficié d’une phase de croissance prolongée tombent presque tous en même temps (phase télogène). De plus, certains facteurs peuvent aggraver la perte de cheveux après l’accouchement3, notamment le stress, la perte de poids soudaine, l’alimentation ou encore la fatigue.
Cette perte de cheveux soudaine est souvent impressionnante, mais elle s’arrête en général après deux à trois mois, durant lesquels vous pouvez opter pour des soins anti-chute comme la cure DERCOS Aminexil Clinical 5 pour femmes pour vous aider à retrouver plus rapidement un cuir chevelu normal. Le cycle de croissance de la fibre capillaire est en général rétabli dans les 6 à 12 mois après la grossesse.
L’alopécie androgénétique
L'alopécie androgénétique, ou calvitie, est une forme d’alopécie qui touche principalement les hommes, mais les femmes n’en sont pas exemptées. Elle concerne une femme sur cinq vers l’âge de 40 ans et une femme sur quatre vers l’âge de 60 ans4. Cette maladie peut être causée par des prédispositions génétiques, des facteurs hormonaux, le stress, mais aussi l’excès de cholestérol.
Chez les femmes, la perte capillaire se localise au-dessus du crâne de manière diffuse. Le cuir chevelu est éclairci, mais il reste toujours des cheveux (contrairement aux hommes). La plupart du temps, cette alopécie se manifeste après la ménopause, mais elle peut survenir dès la puberté. Elle est plus intense au printemps et/ou à l’automne.
Un traitement médicamenteux est souvent prescrit, comme le Minoxidil ou la spironolactone. Au contraire de la calvitie masculine, la greffe de cheveux n’est pas une solution envisageable chez la femme, en raison de la perte de cheveux diffuse qui ne laisse pas assez de cheveux sains sur le cuir chevelu.
L’alopécie areata (ou pelade)
La pelade5 est causée par une maladie auto-immune qui peut toucher les hommes comme les femmes. La perte de cheveux par plaques commence souvent par l’apparition d’une seule plaque ronde et irrégulière sans cheveux, la plupart du temps suivie de l’apparition de plusieurs autres plaques.
L’alopécie areata peut parfois guérir de manière spontanée, mais un traitement est souvent nécessaire. Parmi les solutions possibles, on retrouve les corticostéroïdes, l’anthraline topique en crème, ou encore le méthotrexate.
L’alopécie réactionnelle
La perte de cheveux réactionnelle, ou effluvium télogène, survient suite à un choc psychologique (fatigue, stress…) qui perturbe la croissance des cheveux, souvent deux à trois mois après le choc.
Bon à savoir : la chute de cheveux après la ménopause ou après la grossesse font partie des alopécies réactionnelles, en réaction aux changements hormonaux qui ont un impact sur les follicules pileux.
La plupart du temps, ce déséquilibre finit par se résoudre et la situation revient à la normale une fois que les perturbations sont éliminées. Si la chute de cheveux est importante ou chronique, il peut être utile de consulter un professionnel.
L’alopécie cicatricielle et l’alopécie cicatricielle centrale centrifuge
L’alopécie cicatricielle centrale centrifuge6 est une forme d’alopécie qui touche principalement les femmes d’origine africaine. La chute de cheveux est progressive et peut causer l’apparition de tissus cicatriciels. Il est encore difficile de déterminer son origine, mais l’utilisation de peigne chauffant ou des techniques de défrisage ou de tissage pourraient être en cause.
Elle est à distinguer de l’alopécie cicatricielle, qui cause une perte de cheveux avec des lésions inflammatoires (croûtes, pustules, squames…) et des démangeaisons. Cette forme d’alopécie est le plus souvent causée par un lichen plan pilaire ou un lupus chronique.
De manière générale, si vous constatez l’apparition de lésions inflammatoires en même temps qu’une chute progressive de cheveux, il est important de consulter rapidement un professionnel afin d’éviter une aggravation de la situation.
L’alopécie de traction
Enfin, l’alopécie de traction peut être provoquée par des gestes de coiffure qui entraînent une traction du cuir chevelu et endommagent la fibre capillaire (queue de cheval, chignon, tresse…) ou par l’utilisation trop régulière d’appareils chauffants comme le fer à lisser ou le sèche-cheveux. Ces différents traumatismes capillaires peuvent provoquer une perte de cheveux temporaire.
Bien sûr, cela ne signifie pas que vous ne pouvez jamais vous coiffer les cheveux comme vous le souhaitez. Cependant, si vous constatez régulièrement une perte de cheveux après une sollicitation particulière, soyez vigilante ! L’alopécie de traction est temporaire, mais elle peut devenir permanente à force de micro-agressions.